Depuis quelques années, le Cambodge devient une destination de plus en plus prisée par les expatriés en quête d’opportunités professionnelles. Le pays séduit par sa croissance économique rapide, un environnement dynamique pour les entrepreneurs, et un coût de la vie relativement abordable. Phnom Penh, Siem Reap et Sihanoukville accueillent une population active étrangère en pleine expansion, dans les secteurs de l’éducation, du numérique, du tourisme ou de l’humanitaire.
En effet, au-delà des durées de séjour, chaque visa définit vos droits de travail, d’accès aux soins, ou même de location de logement. Obtenir le visa adapté à son projet personnel ou professionnel permet aussi d’accéder à une assurance santé locale ou internationale, à une mutuelle, ou de faciliter la scolarisation d’enfants pour les familles. Ne pas anticiper ce choix expose à des complications sur place, voire à des amendes ou à un refoulement aux frontières.
Le système cambodgien propose plusieurs types de visas en fonction de la durée de séjour et du motif : tourisme, études, travail, bénévolat, affaires, ou long séjour. Voici les catégories principales.
Le visa touristique est le visa le plus accessible pour visiter le pays à court terme. Il s’obtient facilement, même à l’arrivée.
Durée maximale : 30 jours, avec une prolongation possible d’un mois supplémentaire.
Nationalités exemptées ou non : de nombreuses nationalités, dont les ressortissants français, belges, canadiens et suisses doivent obtenir un visa, mais peuvent le demander à l’aéroport ou en ligne (e-visa).
Prolongation possible ? : une fois, pour 30 jours, auprès du service d’immigration à Phnom Penh ou Siem Reap.
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Les étudiants souhaitant suivre une formation supérieure, linguistique ou professionnelle au Cambodge doivent solliciter un visa spécifique.
Types de formations acceptées : universités, écoles privées, cours de khmer ou d’anglais reconnus.
Documents requis : lettre d’admission, justificatif de ressources, passeport valide, parfois un extrait de casier judiciaire, et une assurance santé internationale.
Possibilité de travail à temps partiel : officiellement non, sauf en stage intégré à la formation.
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Le Cambodge accueille de nombreux étrangers dans les secteurs du tourisme, de l’enseignement, du BTP ou du numérique. Travailler légalement nécessite un visa business (E-class) + un permis de travail.
Catégories : professeur, développeur web, cuisinier, technicien, salarié d’ONG ou freelance.
Nécessité d’un sponsor local : oui, l’entreprise ou l’ONG doit fournir une lettre d’embauche.
Durée et renouvellement : 1, 3, 6 ou 12 mois, renouvelable. L’obtention du work permit annuel est obligatoire, ainsi qu’une assurance santé valide.
Le Cambodge a signé un accord de PVT uniquement avec la France (en attente de mise en œuvre effective pour 2025).
Âge limite et pays éligibles : 18 à 30 ans, uniquement pour les Français à ce jour.
Durée de séjour : jusqu’à 12 mois.
Conditions particulières : ressources financières suffisantes, absence d’enfants à charge, et assurance santé internationale couvrant toute la durée du séjour.
Ce visa est adapté aux personnes souhaitant créer une entreprise ou investir dans un business existant au Cambodge.
Montant du capital requis : non défini précisément, mais des investissements significatifs (> 25 000 USD) sont souvent attendus.
Type d’entreprise autorisée : commerce, hôtellerie, consulting, agriculture, restauration…
Procédure et durée : visa E (business) d’un an, renouvelable, avec carte de résident temporaire et obligation de fournir un contrat de bail, une assurance santé et des documents fiscaux.
Le Cambodge ne dispose pas de visa "familial" dédié, mais les conjoints et enfants peuvent être rattachés au visa E (business) du titulaire principal.
Pour conjoints, enfants, parents : possibilité de séjourner avec visa E en tant que dépendants.
Conditions de revenu ou de résidence : le principal détenteur du visa doit justifier d’un logement et de ressources suffisantes, ainsi qu’une mutuelle ou assurance santé pour les membres de la famille.
Il n’existe pas de visa "résident permanent" formel au Cambodge, mais les renouvellements annuels du visa business permettent une présence à long terme.
Comment y accéder : renouvellement annuel du visa E + permis de travail + carte de résident.
Avantages et droits associés : plus grande stabilité, possibilité d’acheter certains biens, accès à une assurance santé au Cambodge ou internationale, facilités bancaires.
Le Cambodge délivre d’autres visas dans des cas particuliers.
Visa bénévolat ou mission humanitaire : délivré sous forme de visa E avec lettre d’invitation de l’ONG.Pour travailler légalement au Cambodge, il est impératif de disposer d’un visa de travail conforme à la réglementation locale. Ce visa vous permet non seulement d’exercer une activité professionnelle en toute sécurité, mais aussi de régulariser votre situation fiscale, de souscrire à une assurance santé internationale ou une mutuelle locale, et de prétendre au permis de travail cambodgien. Sans visa adapté, les risques sont importants : refus de renouvellement, amendes, voire expulsion.
Le Cambodge reste relativement souple en matière de visa de travail, à condition de respecter certaines exigences de base. Toute personne souhaitant travailler sur le territoire doit d’abord obtenir un visa de type E (business visa), puis le compléter par un permis de travail délivré par le ministère du Travail.
Nationalités autorisées : la majorité des nationalités, dont les Français, Belges, Suisses ou Canadiens, peuvent obtenir un visa business.
Conditions générales : passeport en cours de validité (6 mois minimum), contrat de travail ou lettre d’invitation d’un employeur local ou ONG, justificatif de ressources ou de revenus, attestation d’assurance santé.
Rôle de l’employeur (sponsorisation) : l’employeur local doit fournir une lettre d’embauche et accompagner le salarié dans l’obtention du permis de travail annuel, indispensable pour travailler légalement.
Le Cambodge ne dispose pas d’une classification aussi segmentée que d’autres pays, mais le visa business (E-class visa) couvre plusieurs profils selon le domaine d’activité. Le visa peut ensuite être prolongé selon la situation.
De nombreux étrangers viennent au Cambodge pour exercer des fonctions qualifiées dans le numérique, la gestion, le commerce ou la construction. Ces profils obtiennent un visa E à condition d’avoir un contrat en bonne et due forme.
Secteurs concernés : IT, ingénierie, consulting, architecture, management, marketing.
Durée : de 1 à 12 mois selon le dossier et le nombre d’entrées.
Niveau d’études requis : non strictement défini, mais les employeurs doivent prouver l’expertise du candidat. Une assurance santé internationale est fortement conseillée, surtout si le salarié ne cotise pas à un régime local.
Le Cambodge compte de nombreuses ONG locales et internationales. Les salariés ou bénévoles doivent également passer par le visa E.
Pour ONG ou associations reconnues : le visa E est valable, accompagné d’une lettre d’invitation.
Contrat avec établissement reconnu : en contrat de travail ou convention de bénévolat, à fournir lors de la demande. L’organisation peut recommander une mutuelle internationale, surtout pour les missions dans les zones rurales.
Certains métiers en tension (construction, hôtellerie, artisanat) sont largement ouverts aux étrangers, sans diplôme requis.
Métiers en tension : ouvriers qualifiés, cuisiniers étrangers, artisans, agents d’entretien, mécaniciens.
Procédure simplifiée dans certains cas : visa E avec prolongation annuelle, plus obtention du permis de travail. Une assurance santé basique ou privée reste obligatoire pour obtenir la prolongation.
Les grandes entreprises implantées au Cambodge peuvent détacher un salarié étranger depuis leur siège ou une autre filiale.
Employé détaché dans une filiale locale : le salarié conserve son contrat initial, mais doit demander un visa E adapté.
Conditions particulières de mission : lettre de mission, preuve de transfert temporaire, et assurance internationale entreprise valide.
En dehors des secteurs classiques, d’autres professionnels peuvent obtenir un visa de travail au Cambodge s’ils justifient d’une activité concrète.
Journalistes, photographes, artistes : sous contrat ou avec invitation officielle.
Personnel religieux, enseignants de langues : dans des structures reconnues.
Chercheurs ou conférenciers : avec preuve de mission temporaire.
Un contrat ou une lettre d’invitation est indispensable, de même qu’une assurance santé au Cambodge couvrant toute la durée du séjour.
Obtenir un visa de travail au Cambodge est relativement simple si l’on a les bons justificatifs. Toutefois, le permis de travail constitue une deuxième étape cruciale.
Étapes : Obtenir un visa E à l’arrivée ou auprès du consulat (30 jours initiaux), Faire une demande de prolongation (3, 6 ou 12 mois) auprès du Département de l’Immigration, Obtenir le permis de travail annuel en ligne sur le site du ministère du Travail.
Documents à fournir : passeport, photo, lettre d’embauche, justificatif d’hébergement, attestation d’assurance santé ou mutuelle, contrat de travail.
Délais de traitement : quelques jours pour la prolongation, 1 à 2 semaines pour le permis de travail.
> A lire : Ce qu'il faut savoir avant de s'expatrier au Cambodge
Travailler au Cambodge permet une installation à long terme si les renouvellements sont bien gérés.
Durée initiale : 30 jours (visa E), extensible ensuite jusqu’à 12 mois.
Renouvellement : possible chaque année, en présentant un contrat valide, un permis de travail et une assurance santé.
Possibilité de faire venir son conjoint/enfants : oui, en tant que "dépendants" avec visa E. Le titulaire doit prouver sa capacité financière et souscrire à une mutuelle familiale.
Restrictions : changement d’employeur possible, mais une nouvelle lettre d’embauche doit être fournie.
Le coût global du visa de travail au Cambodge varie selon la durée de séjour et les frais annexes.
Frais de dossier : Visa E initial (30 jours) : ~35 USD, Prolongation annuelle : ~300 USD.
Permis de travail : entre 100 et 180 USD/an selon la profession.
Assistance éventuelle : certains cabinets facturent 100 à 300 USD pour gérer les démarches.
Assurance santé ou mutuelle internationale : fortement recommandée (environ 300 à 600 €/an), surtout pour les profils non affiliés localement.
Le visa E, s’il est bien géré, ouvre la voie à une installation stable au Cambodge. Mais il reste étroitement lié à l’activité professionnelle déclarée.
Droits : accès au travail légal, renouvellement annuel, regroupement familial possible, affiliation à une mutuelle santé locale ou privée.
Contraintes : absence de statut permanent, nécessité d’un sponsor ou contrat local, peu de droits sociaux pour les indépendants.
Tableau récapitulatif des principaux visas de travail pour le Cambodge
Type de visa | Secteurs concernés | Durée | Renouvelable | Conditions principales |
---|---|---|---|---|
Spécialiste / Cadre | IT, ingénierie, commerce | 1–12 mois | Oui | Contrat + permis de travail + assurance santé |
ONG / Humanitaire | Associations, missions terrain | 6–12 mois | Oui | Lettre ONG + mutuelle santé recommandée |
Qualifié spécifique | Artisanat, cuisine, BTP | 6–12 mois | Oui | Expérience + sponsor + assurance santé |
Intra‑groupe | Multinationales | 1–12 mois | Oui | Mission + assurance internationale |
Non, même avec un visa touristique ou e-visa. Il faut un visa E + un permis de travail.
Il n’y a pas de seuil officiel, mais le salarié doit prouver des revenus suffisants pour couvrir logement, alimentation et assurance santé.
Oui, à condition d’avoir une nouvelle lettre d’embauche et de mettre à jour son permis de travail.
Non, le Cambodge ne propose pas de résidence permanente automatique, mais des prolongations annuelles illimitées sont possibles avec un dossier à jour.
Le Vietnam s’impose comme l’un des nouveaux pôles économiques de l’Asie du Sud-Est. Grâce à une croissance soutenue, un développement rapide de son industrie et une politique d’ouverture aux investissements étrangers, le pays attire chaque année davantage d’expatriés et travailleurs internationaux : enseignants, experts techniques, professionnels du numérique ou cadres d’entreprises internationales.
Travailler en Chine en tant qu’expatrié séduit de nombreux professionnels internationaux, mais cela ne s’improvise pas.
Travailler au Japon, c’est accéder à un marché de l’emploi hautement structuré, dans l’une des économies les plus avancées au monde.
Entrer au Canada sous le bon visa est essentiel pour travailler légalement et en toute sécurité.