Située au cœur de l’Asie du Sud-Est, la Malaisie attire de nombreux expatriés et professionnels étrangers grâce à son économie ouverte, son environnement multiculturel et son niveau de vie attractif. Kuala Lumpur, notamment, abrite de nombreux sièges régionaux d’entreprises internationales dans les secteurs du numérique, de la finance, de l’énergie ou de l’éducation.
Mais avant de pouvoir travailler légalement dans le pays, il est impératif d’obtenir un visa de travail adapté. Ce visa est lié à un employeur local et à un poste défini. Il conditionne l’obtention du permis de séjour et donne accès à des droits essentiels : ouverture de compte, déclaration fiscale, affiliation à une assurance santé locale ou à une mutuelle internationale, scolarisation des enfants, etc.
Travailler sans visa adapté est strictement interdit. Cela expose à des amendes, à une interdiction de territoire ou à une expulsion immédiate.
Le visa de travail est destiné aux étrangers qui viennent exercer une activité professionnelle rémunérée en Malaisie, avec un contrat local validé par les autorités.
Nationalités autorisées : la plupart des ressortissants étrangers peuvent demander un visa, notamment les citoyens de l’UE, du Royaume-Uni, du Canada ou de pays asiatiques.
Conditions générales : une promesse ou un contrat de travail signé, un poste relevant des qualifications professionnelles recherchées, un passeport valide, une assurance santé couvrant toute la durée du séjour.
Rôle de l’employeur (sponsorisation) : l’entreprise malaisienne est responsable du dépôt de la demande auprès du Département de l’immigration (Jabatan Imigresen Malaysia). Elle agit en tant que sponsor et doit justifier de son besoin d’embauche.
La Malaisie distingue plusieurs catégories de permis de travail selon le niveau de qualification et la nature de la mission.
Visa pour ingénieurs / spécialistes / services internationaux (Employment Pass - EP)
Ce visa est destiné aux travailleurs hautement qualifiés dans des secteurs prioritaires.
Secteurs concernés : ingénierie, IT, finance, biotechnologie, consulting, énergie.
Durée : de 2 à 5 ans, renouvelable.
Niveau d’études requis : diplôme universitaire + expérience professionnelle. Une assurance santé internationale est recommandée, surtout en début de séjour.
Il s’adresse aux enseignants recrutés par des écoles privées ou internationales, collèges ou universités.
Pour enseigner en école ou université : il faut justifier d’un diplôme reconnu, d’une expérience pédagogique, et obtenir l’approbation du ministère de l’Éducation.
Contrat avec établissement reconnu : obligatoire. Les enseignants doivent également présenter une mutuelle santé adaptée.
Il concerne les travailleurs dans les secteurs dits “semi-qualifiés”.
Métiers en tension : hôtellerie, restauration, agriculture, fabrication, nettoyage industriel.
Procédure simplifiée dans certains cas : des quotas existent pour chaque entreprise. Le salarié doit être médicalement apte et disposer d’une assurance santé valide.
Pour les employés d’entreprises étrangères détachés temporairement en Malaisie pour une mission courte.
Employé détaché dans une filiale locale : mission de 6 à 12 mois sans transfert de contrat.
Conditions particulières de mission : lettre de mission, contrat initial, documents du groupe. L’entreprise envoie une lettre de prise en charge incluant l’assurance internationale du salarié.
La Malaisie accueille aussi des professionnels indépendants dans certains domaines.
Journaliste, artiste, chercheur, personnel religieux… : visa spécifique à demander via un organisme ou ministère compétent.
Selon le pays : des accords peuvent faciliter l’obtention. Une assurance santé en Malaisie ou internationale reste obligatoire.
Le processus repose sur une demande centralisée par l’employeur auprès de l’immigration, suivie d’une validation consulaire.
Étapes : Offre d’emploi et collecte des documents par l’employeur, Dépôt de la demande auprès du département de l’Immigration ou via l’Expatriate Services Division, Approbation du visa (Visa With Reference - VDR), Délivrance du visa au consulat malaisien du pays d’origine, Arrivée en Malaisie et obtention du permis.
Documents à fournir : passeport, photos, contrat, diplômes, certificat médical, preuve d’assurance santé ou mutuelle.
Délais de traitement : 4 à 8 semaines selon le visa et la réactivité de l’employeur.
Le visa de travail permet une installation temporaire pouvant évoluer vers un projet de résidence plus longue.
Durée initiale : généralement entre 1 et 5 ans selon le poste et le type de permis.
Renouvellement : possible en cas de renouvellement de contrat, en respectant les délais de dépôt.
Possibilité de faire venir son conjoint/enfants : oui, par le biais du "Dependent Pass", avec obligation de souscrire à une mutuelle santé familiale.
Restrictions : tout changement d’employeur implique une nouvelle procédure.
Le coût d’un visa dépend du type de permis et des frais annexes à prévoir.
Frais de dossier : environ 500 à 1000 RM (environ 100 à 200 €) selon le type de visa.
Traductions / apostilles / certification : prévoir un budget de 100 à 300 €.
Assistance éventuelle : certains employeurs confient la procédure à des agences spécialisées.
Assurance santé / mutuelle : obligatoire, compter entre 300 et 800 € par an selon la couverture.
Le visa de travail permet une intégration professionnelle en Malaisie, mais avec quelques contraintes.
Droits : travailler légalement, faire venir sa famille, ouvrir un compte bancaire, bénéficier d’une assurance santé publique ou privée.
Contraintes : dépendance à l’employeur, procédure de renouvellement parfois complexe, impossibilité de changer de statut sans nouvelle autorisation.
Tableau récapitulatif des principaux visas de travail pour la Malaisie
Type de visa | Secteurs concernés | Durée | Renouvelable | Conditions principales |
---|---|---|---|---|
Spécialiste / Ingénieur | Tech, finance, ingénierie | 2–5 ans | Oui | Diplôme + sponsor + assurance santé |
Enseignant | Éducation | 1–3 ans | Oui | Contrat + diplôme + mutuelle santé |
Qualifié spécifique | Hôtellerie, construction, soins | 1–3 ans | Oui/Non | Quota + sponsor + assurance santé |
Intra‑groupe | Multinationales | 6–12 mois | Non | Mission validée + couverture internationale |
Non. Il est strictement interdit de travailler sans permis. Cela expose à une expulsion immédiate et à une interdiction de territoire.
Il n’y a pas de salaire minimum national unique, mais l’entreprise doit proposer un salaire conforme aux grilles du ministère de l’Intérieur. Pour les expatriés, un revenu minimum de 5000 RM/mois est souvent requis, en plus d’une assurance santé valide.
Oui, mais une nouvelle demande de visa avec le nouvel employeur est obligatoire.
Pas directement. Mais après plusieurs années de séjour, il est possible d’accéder au programme de résidence longue durée (LTSVP) sous conditions strictes.
Avec sa situation géographique stratégique, entre Europe et Asie, la Turquie attire de nombreux professionnels étrangers : expatriés, entrepreneurs, ingénieurs, enseignants, profils techniques ou salariés d’ONG.
Travailler au Japon, c’est accéder à un marché de l’emploi hautement structuré, dans l’une des économies les plus avancées au monde.
Depuis quelques années, le Cambodge devient une destination de plus en plus prisée par les expatriés en quête d’opportunités professionnelles.
Le Maroc est une destination stratégique pour de nombreux professionnels étrangers et expatriés.