De nombreux expatriés en recherche de logement l’oublient : la qualité des logements n’est pas la même partout dans le monde. Le choix du logement influe sur la santé en expatriation. Identifier et prévenir les risques est alors essentiel pour protéger sa santé et celle de sa famille. Humidité, parasites, matériaux toxiques : autant d’éléments rendant un habitat nuisible pour la santé. Nous vous donnons des clés pour identifier les logements insalubres et ainsi préserver votre santé en expatriation.
Nous avons tous en tête une image du logement insalubre ou vétuste : murs dégradés, équipements électriques dangereux… Pourtant, la salubrité d’un logement ne saute pas toujours aux yeux des expatriés.
Les normes de salubrité et de confort des logements varient drastiquement en fonction des pays. Si vous venez d’un pays comme la France, vous êtes par exemple habitué à la présence de la VMC, essentielle pour le renouvellement de l’air et l’évacuation de l’humidité. Si vous vous expatriez à Malte, vous découvrirez qu’ils se fient plutôt à la ventilation naturelle, qui repose sur l'ouverture des fenêtres et l'installation de grilles d'aération. Des dispositifs insuffisants dans les zones humides.
Notre premier conseil est de ne pas louer ou acheter un bien sans l’avoir visité au préalable. Il vaut mieux passer par une location de courte durée avant de s’installer plutôt que d’avoir de mauvaises surprises.
Voici les signes à surveiller dans un logement :
taches noires sur les murs,
odeur de renfermé,
condensation excessive,
infestation visible,
peinture craquelée.
Pour identifier et prévenir les risques en expatriation, l’idéal reste de trouver un logement sain. Un tel logement répond aux normes de sécurité et de santé en assurant un air pur, une bonne étanchéité, un niveau de confort adéquat et une absence de nuisibles.
Malheureusement, dans certains pays, les logements sont mal isolés. L’humidité, combinée à une mauvaise isolation et au manque d’aération, affecte la santé de nombreux expatriés. Les moisissures d’y développent, causant toux, allergies, voire crises d’asthme. Les impacts sur la santé d’un logement humide ne sont pas toujours immédiats, mais ils sont délétères.
À défaut de trouver un logement bien sec, voici quelques conseils :
Choisir un logement lumineux, où le soleil pénètre pendant la journée ;
Aérer quotidiennement, en particulier lorsque le temps est sec ;
Installer un déshumificateur ;
Allumer le chauffage lorsque les températures descendent.
Les expatriés peuvent se retrouver avec des colocataires indésirables : punaises de lit, rongeurs, puces, cafards, fourmis, rats… En zone tropicale, ce risque est décuplé, en particulier parce que certains insectes sont vecteurs de maladies.
Les expatriés vivant dans une zone tempérée ne sont cependant pas à l’abri des parasites et nuisibles dans leur logement. Par exemple, le poisson d’argent (ou lépisme) se rencontre couramment en Allemagne. Ce petit insecte argenté s’installe dans les logements humides.
Quelques mesures de précaution s’imposent pour prévenir les risques :
inspection avant signature du bail,
installation de moustiquaires aux fenêtres et portes,
élimination de l’humidité dans le logement,
ménage régulier,
stockage des aliments dans des boîtes hermétiques,
gestion rigoureuse des déchets.
Malheureusement, la prévention n’est pas toujours suffisante. Si votre logement à l’étranger se retrouve infesté, essayez des solutions naturelles comme le vinaigre blanc. Si cela ne suffit pas, vous devrez faire appel à un professionnel.
L’impact du logement sur la santé en expatriation est également lié aux matériaux de construction. Les normes autour des matériaux toxiques, comme le plomb dans les peintures ou l’amiante, ne sont pas uniformes dans le monde.
Si, dans des pays comme la France, ces matériaux sont désormais interdits, ce n’est pas le cas dans d’autres pays comme l’Albanie et l’Égypte. Une carte interactive montrant les pays ayant interdit ou non le plomb dans les peintures est disponible ici. Dans les pays où les matériaux toxiques sont interdits, les expatriés doivent demeurer vigilants s’ils optent pour un logement ancien.
Les conséquences des matériaux toxiques sur la santé des expatriés sont inquiétantes : augmentation du risque de cancer, impact sur le développement de l’enfant…
Voici comment prévenir les risques en matière de matériaux toxiques :
Renseignez-vous sur les matériaux de construction courants et potentiellement toxiques dans le pays, ainsi que sur les règlementations locales.
Privilégiez les logements neufs ou récents.
Optez pour des matériaux et des meubles sans COV (composés organiques volatils).
Utilisez des équipements de protection pour le bricolage.
Les conséquences d'un logement insalubre sur la santé sont nombreuses et parfois insidieuses. Pour identifier et prévenir les risques en matière de logement et de santé en expatriation, le mieux reste de s’informer sur les réglementations locales, d’inspecter minutieusement le logement avant l’emménagement et de l’entretenir rigoureusement.
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