Entre Europe et Asie, la Turquie séduit de plus en plus d’expatriés, d’étudiants et de voyageurs longue durée. Istanbul, Ankara, Izmir ou Antalya offrent un mode de vie dynamique, un coût de la vie accessible, une culture riche, et des opportunités professionnelles et éducatives croissantes.
Mais pour vivre, étudier ou travailler légalement sur le territoire turc, il est essentiel de disposer d’un visa adapté à son projet. Que vous soyez en séjour touristique, en mission professionnelle ou en études supérieures, le type de visa détermine vos droits (travail, études, regroupement familial, durée de séjour) et vos obligations administratives (résidence, assurance santé, affiliation, etc.).
Choisir le bon visa permet également de souscrire une mutuelle ou assurance santé internationale, souvent exigée lors du dépôt du dossier. C’est aussi une garantie de sécurité juridique, de sérénité face aux contrôles, et d’accès aux soins.
La Turquie propose une variété de visas en fonction du motif et de la durée du séjour. Les formalités varient selon votre nationalité et le type de séjour envisagé. Voici les principales catégories à connaître.
C’est le visa le plus répandu pour les courts séjours de découverte ou de visite familiale.
Durée maximale : 90 jours sur une période de 180 jours.
Nationalités exemptées ou non : les ressortissants français, belges, suisses et canadiens peuvent entrer en Turquie sans visa pour 90 jours. D’autres nationalités doivent demander un e-visa.
Prolongation possible ? : non, sauf cas de force majeure. Il faut sortir du pays pour en obtenir un nouveau.
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Ce visa est requis pour toute personne inscrite dans un établissement turc pour un cycle de formation supérieur, linguistique ou secondaire.
Types de formations acceptées : universités publiques ou privées, écoles de langue, formations techniques.
Documents requis : lettre d’acceptation, passeport valide, justificatif de ressources, preuve d’assurance santé internationale couvrant la durée des études.
Possibilité de travail à temps partiel : uniquement à partir de la deuxième année d’études supérieures (dans des conditions strictes).
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Travailler légalement en Turquie nécessite l’obtention d’un visa de travail préalable, puis d’un permis de séjour.
Catégories : ingénieurs, enseignants, personnel médical, employés de multinationales…
Nécessité d’un sponsor local : oui, l’entreprise turque doit déposer la demande auprès du ministère turc du Travail.
Durée et renouvellement : permis délivré pour 1 an renouvelable. L’employé doit être couvert par une assurance santé en Turquie ou privée.
Le programme PVT Turquie existe pour les ressortissants canadiens uniquement.
Âge limite et pays éligibles : 18 à 35 ans, uniquement pour les Canadiens.
Durée de séjour : jusqu’à 12 mois.
Conditions particulières : passeport valide, ressources financières, et souscription à une assurance internationale complète (santé, hospitalisation, rapatriement).
Les personnes souhaitant créer une entreprise ou investir en Turquie doivent solliciter un visa de travail spécifique.
Montant du capital requis : non précisé officiellement, mais généralement supérieur à 50 000 €.
Type d’entreprise autorisée : commerce, services, restauration, industrie, IT.
Procédure et durée : visa de 1 an renouvelable, avec justificatifs de domiciliation, business plan, capital et assurance santé.
Les étrangers résidant légalement en Turquie peuvent faire venir leur famille proche.
Pour conjoints, enfants, parents : visa de famille délivré si le résident principal est en règle depuis au moins 1 an.
Conditions de revenu ou de résidence : ressources suffisantes, hébergement adapté, et mutuelle santé pour les membres de la famille.
Ce statut permet de vivre en Turquie sans limitation de durée après plusieurs années de résidence légale.
Comment y accéder : 8 années consécutives de résidence légale avec permis, sans interruption.
Avantages et droits associés : droits équivalents à ceux d’un citoyen turc sauf vote, accès aux soins avec une assurance santé valide, liberté de résidence.
D’autres visas existent pour des situations particulières :
Visa culturel ou artistique : pour participer à un événement, une résidence ou un festival.
Visa stage ou formation professionnelle : sous convention.
Visa soins médicaux : sur présentation d’un certificat médical et d’une assurance internationale adaptée.
Visa journaliste : pour correspondants étrangers accrédités.
Les démarches pour obtenir un visa varient selon votre nationalité et votre motif de séjour, mais obéissent à certaines règles communes.
Démarches : en ligne via le site officiel, auprès du consulat turc de votre pays, ou sur place, pour certains permis de séjour longue durée.
Délais de traitement : 1 à 3 semaines pour un visa classique, instantané pour l’e-visa.
Pièces justificatives courantes : passeport, photos, justificatif de logement, ressources financières, lettre d’admission ou contrat de travail, assurance santé ou mutuelle.
Frais de dossier : de 20 à 150 €, selon le type de visa.
Tableau comparatif des visas pour la Turquie
Type de visa | Durée | Pour qui ? | Conditions principales | Renouvelable ? |
---|---|---|---|---|
Tourisme | 90 jours | Voyageurs | Passeport ou e-visa, ressources | Non |
Étudiant | 6–48 mois | Étudiants | Admission + assurance santé | Oui |
Travail | 12 mois | Salariés qualifiés | Contrat + sponsor + assurance santé | Oui |
PVT (Canada uniquement) | 12 mois | Canadiens 18–35 ans | Ressources + assurance internationale | Non |
Pour vivre une expérience réussie en Turquie, il est essentiel d’anticiper le bon visa dès le départ. Un visa mal adapté peut ralentir vos démarches sur place ou même compromettre votre projet.
Clarifiez votre projet : tourisme, études, travail, retraite ? Chaque objectif implique un type de visa précis.
Faites-vous accompagner : en cas de doute, contactez un avocat spécialisé ou un organisme d’aide aux expatriés.
Préparez votre santé : selon la durée du séjour, souscrivez une assurance internationale complète ou adhérez à une mutuelle locale.
Anticipez vos démarches : la régularisation en Turquie peut être chronophage. Préparer un dossier solide permet d’éviter les allers-retours administratifs.
Oui, mais seulement à partir de la deuxième année d’université, et avec une autorisation spéciale.
Être Canadien, avoir entre 18 et 35 ans, ne pas avoir de personne à charge, disposer de ressources financières et d’une assurance santé internationale.
Le visa étudiant est accessible avec une lettre d’admission. Pour un séjour long, le visa tourisme reste simple mais non renouvelable.
Il faut demander un visa de résidence (permé de séjour) auprès du service d’immigration turc. Une mutuelle santé est exigée pour l’obtenir.
Entre dynamisme économique, richesse culturelle et coût de la vie attractif, le Vietnam séduit chaque année des milliers d’expatriés, voyageurs, d’étudiants et de professionnels.
La Chine attire chaque année des milliers d’étudiants, d’expatriés, de professionnels et de voyageurs.
Le Japon fascine autant qu’il attire. Mélange unique entre traditions ancestrales et innovation technologique, le pays séduit les expatriés, étudiants, les professionnels, les artistes ou encore les passionnés de culture japonaise.
Le Cambodge attire chaque année de plus en plus d’expatriés, de digital nomads et de voyageurs au long cours.