• Publié le 21/01/2022
  • 6min

Erasmus+ : 35 ans d’échanges en chiffres

Créé par la Commission européenne en 1987, le programme Erasmus+, qui a déjà bénéficié à plus de 12 millions de personnes, souffle ses 35 bougies en 2022 ! Budget, participants, pays partenaires… On fait le point en quelques chiffres.

Erasmus+ : 35 ans d’échanges en chiffres

Un programme qui bénéficie à des publics et milieux variés

Elèves, enseignants et personnels de l’enseignement scolaire, apprentis et formateurs de la formation professionnelle, étudiants, professeurs et personnels de l’enseignement supérieur, demandeurs d’emploi…le programme Erasmus+ s’adresse à un public large et ne se limite pas uniquement aux étudiants au parcours classique ou aux plus favorisés. En effet, de plus en plus de jeunes français issus des zones rurales ou encore sans emploi s’intéressent au programme d’échange : 

  • 60 % des apprenants de la formation professionnelle sont des jeunes d’origine sociale populaire et 50% font face à des obstacles (géographique, économique, ou même de santé) ; et

  • 39 % des étudiants Erasmus+ ont obtenu une bourse selon des critères sociaux.

Un budget Erasmus+ en hausse pour + de mobilité

26,2 milliards d’euros, c’est le budget qui a été alloué à ce programme pour la période 2021-2027. Soit 80% de plus que sur la période 2014-2020, avec l’objectif de 10 millions de mobilités européennes supplémentaires en 7 ans, chiffre qui avait été atteint en 30 ans de programme.

Le montant des bourses Erasmus, qui dépend de la durée du séjour et du coût de la vie du pays de destination, a augmenté en 2021 :

  • Entre 800 et 1 080 € par mois pour les formations professionnelles ;

  • Entre 200 et 600 € par mois pour l’enseignement supérieur.

Des compléments sont disponibles pour les stages, les jeunes les moins favorisés (jusqu’à 1 000 € par mois) et pour encourager les transports écoresponsables.

A noter : la bourse est cumulable avec des cofinancements fournis par les collectivités territoriales (régions, départements, villes…). N’hésitez pas à vous renseigner.

Mobilité Erasmus+ : la France en tête

600 000 personnes ont bénéficié, depuis la France, d’une mobilité financée par le programme européen entre 2014 et 2020.

Si les étudiants de l’enseignement supérieur restent en augmentation (+21% en 2020 par rapport à 2014), on remarque que de plus en plus d’apprenants issus de la formation professionnelle participent au programme (+34% en 2020 par rapport à 2014) : 1 bénéficiaire sur 2 part aujourd’hui pour un stage, confirmant ainsi l’intérêt des participants pour une expérience professionnelle à l’étranger.

À cela s’ajoutent les mobilités accordées aux professionnels (enseignants, formateurs et personnels de l’Éducation nationale) : environ 65 000 personnes entre 2014 et 2020.

L’Espagne, 1er pays d’accueil du programme Erasmus+

1ère destination des Erasmus, suivie de l’Allemagne et de la France, l’Espagne est également le choix n°1 des Français.

Si le Royaume-Uni est resté pendant longtemps une destination favorite, le Brexit est passé par là : depuis l’accord de sortie signé le 30 décembre 2020, le Royaume-Uni est devenu un pays tiers partenaire au programme, qui ne peut participer qu’à certaines de ses actions.

Mais Erasmus+, ce n’est pas que l’Europe. Aujourd’hui le programme compte 201 pays participants ou partenaires (contre 11 à son lancement en 1987 !).

En dehors des 27 membres de l’UE, on compte également l’Islande, la République de Macédoine du Nord, la Turquie, la Serbie, la Norvège, le Liechtenstein, ainsi que 168 autres partenariats hors Europe. De quoi vous offrir un large choix et faire de votre expérience à l’étranger un vrai succès !

Une couverture santé Erasmus+ 100 % mobile avec APRIL International

Vous partez en Erasmus dans un pays européen ? Si vous restez affilié à la Sécurité sociale, votre mutuelle, elle, n’est pas toujours valable à l’étranger. Vous pouvez bien sûr demander la Carte Européenne d'Assurance Maladie qui couvrira vos soins médicaux imprévus et médicalement nécessaires, mais cette carte présente plusieurs inconvénients : la médecine privée n’est pas couverte, la carte est refusée régulièrement et vous devrez donc avancer les frais de santé (qui sont parfois très chers) avec des remboursements a posteriori limités, et l’assistance rapatriement n’est pas prise en charge.

Vous partez dans un pays hors Europe ? Cette fois-ci, c’est aussi de la Sécurité sociale française dont vous ne pourrez généralement plus bénéficier.

Dans les deux cas, souscrire une assurance études à l'étranger, souvent exigée pour obtenir votre autorisation de séjour à l’étranger, vous permettra aussi de partir en Erasmus+ l’esprit tranquille !

Le + APRIL International ?

Nos équipes : qui restent disponibles partout dans le monde 24h/24h et 7 jours sur 7, par téléphone, chat, Messenger ou WhatsApp et notre appli Easy Claim, numéro 1 du marché, qui facilite tous vos démarches (envoi de vos demandes de remboursements en quelques clics, téléconsultation gratuite, …)

Notre expérience : nous accompagnons chaque année plusieurs dizaines de milliers de jeunes à l’étranger (étudiants, VIE, PVT…).

Sources :