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Comment obtenir un visa de travail pour l’Australie en 2025 ?

Travailler en Australie offre de belles opportunités : environnement dynamique, diversité culturelle, salaires compétitifs… Mais attention, l’Australie applique une politique migratoire stricte pour les expatriés, fondée sur la qualification et la régularité. Le visa de travail est obligatoire pour toute activité professionnelle, même temporaire. Travailler sans permis expose à de lourdes sanctions : expulsion immédiate, interdiction de territoire, annulation de visa en cours. Il est donc essentiel de choisir un visa conforme à votre situation et à votre projet.

Qui peut demander un visa de travail pour l’Australie ?

L’Australie accueille chaque année des milliers de travailleurs étrangers et expatriés, mais elle sélectionne les profils en fonction de critères précis.

  • Nationalités autorisées : toutes, sans distinction, tant que les conditions du visa sont respectées.

  • Conditions générales : métier figurant sur une Skilled Occupation List, niveau d’anglais minimum (IELTS 5–7 selon cas), bonne santé, casier judiciaire vierge.

  • Rôle de l’employeur (sponsorisation) : dans la majorité des cas, un employeur australien doit sponsoriser la demande de visa (ex. Subclass 482, 186). Seuls certains visas permettent de postuler sans sponsor (Skilled Independent 189).

Les différents types de visas de travail en Australie

L’Australie propose plusieurs types de visas selon la nature du poste, la durée souhaitée et le niveau de qualification. Voici les plus utilisés en 2025.

Visa pour ingénieurs / spécialistes / services internationaux

(Subclass 482 – Temporary Skill Shortage, ou Subclass 186 – Employer Nomination Scheme)

Ces visas visent les profils hautement qualifiés dans des domaines où l’Australie manque de main-d’œuvre.

  • Secteurs concernés : IT, ingénierie, santé, finance, énergie, bâtiment, télécommunications.

  • Durée : 2 à 4 ans (Subclass 482), possibilité de résidence permanente avec le Subclass 186.

  • Niveau d’études requis : diplôme reconnu dans le domaine + expérience professionnelle validée.

Visa professeur ou enseignant

(Toujours via le Subclass 482 ou 186, ou via Skilled Visas 189/190 selon profil)

Le secteur de l’éducation est régulièrement en pénurie de candidats, en particulier en régions.

  • Pour enseigner en école ou université : il faut être enregistré auprès de l’autorité pédagogique australienne (TRB).

  • Contrat avec établissement reconnu : indispensable pour obtenir la nomination et le visa. Possibilité de postuler sans sponsor via les Skilled Visas si le métier figure sur la Medium and Long-term Strategic Skills List (MLTSSL).

Visa travail qualifié spécifique

(Subclass 494 – Regional Skilled Employer Sponsored, Subclass 491 – Skilled Work Regional)

Certains métiers en tension sont recherchés en dehors des grandes villes. Ces visas favorisent l'installation en zones régionales.

  • Métiers en tension : soins infirmiers, mécanique, électricité, cuisine, aide à la personne…

  • Procédure simplifiée dans certains cas : pour les postes en région, avec délais plus courts et voies d’accès à la résidence permanente après 3 ans.

Visa intra-groupe (transfert inter-entreprises)

(Subclass 482 – stream ICT or Labour Agreement)

Les entreprises multinationales peuvent transférer temporairement des collaborateurs vers leur branche australienne.

  • Employé détaché dans une filiale locale : souvent cadre, ingénieur ou expert technique.

  • Conditions particulières de mission : 2 ans d’expérience dans le groupe, lien formel entre les entités, niveau de salaire minimum respecté.

Autres visas professionnels

Certains métiers spécialisés peuvent faire l’objet d’un visa via des dispositifs particuliers.

  • Journaliste, chercheur, artiste, personnel religieux : accès via le visa Subclass 408 (Temporary Activity Visa) ou 400 (Short Stay Specialist Visa).

  • Critères requis : activité précise, invitation locale, durée courte (jusqu’à 6 mois), parfois sans sponsor.

Démarches pour obtenir un visa de travail en Australie

Le système australien repose sur un processus 100 % en ligne, avec une évaluation très stricte du profil du candidat et de l’employeur.

  • Étapes : Vérification de la liste des métiers éligibles. Obtention d’un sponsorship si nécessaire (pour les visas sponsorisés). Dépôt de la demande sur le portail immi.homeaffairs.gov.au.

  • Documents à fournir : passeport, diplômes, CV, résultats de test d’anglais (IELTS/TOEFL/PTE), lettre d’offre ou contrat, preuves de l’expérience, assurance santé en Australie.

  • Délais de traitement : 1 à 6 mois selon le visa. Certains visas prioritaires sont traités plus rapidement.

  • Où faire la demande : exclusivement en ligne via le site officiel.

Conditions du visa de travail : durée, renouvellement et famille

Les visas de travail australiens sont flexibles mais très encadrés. Leur durée dépend du type de visa et du métier.

  • Durée initiale : 2 ou 4 ans (Subclass 482), ou résidence permanente directe (186).

  • Renouvellement : possible si le métier reste éligible et le sponsor actif. Certains visas temporaires donnent accès à la résidence permanente après 3 ans.

  • Possibilité de faire venir son conjoint/enfants : oui, avec un visa dépendant. Le conjoint peut généralement travailler librement.

  • Restrictions : visa lié à un métier spécifique ; changement de poste ou d’employeur nécessite une nouvelle demande (ou nomination).

Coût du visa de travail pour l’Australie

Les frais sont élevés, mais variables selon le visa et le nombre de personnes incluses.

  • Frais de dossier : Subclass 482 : environ 1 455 AUD (candidat principal), Subclass 186 : 4 640 AUD, Subclass 189/190 : 4 640 AUD.

  • Traductions / apostilles / certification : obligatoires pour tous documents non rédigés en anglais.

  • Assistance éventuelle : les services d’un migration agent peuvent coûter de 1 000 à 3 000 AUD selon le dossier.

Avantages et limites du visa de travail

Travailler en Australie sous un visa légal offre des droits solides, mais aussi des exigences élevées.

  • Avantages : accès au marché du travail australien, protection du salarié, possibilité de faire venir sa famille, voie d’accès à la résidence permanente.

  • Contraintes : visa conditionné à un métier, sponsor parfois difficile à obtenir, délais de traitement longs, processus administratif rigoureux.

Tableau récapitulatif des principaux visas de travail pour l'Australie

Type de visa

Secteurs concernés

Durée

Renouvelable

Conditions principales

Spécialiste / Ingénieur

Tech, santé, industrie

2–4 ans

Oui

Diplôme + sponsor + métier éligible

Enseignant

Éducation

2–4 ans

Oui

Enregistrement + contrat + maitrise de l'anglais

Qualifié spécifique

Métiers régionaux

3 à 5 ans

Oui (PR possible)

Travail en région + sponsor ou points

Intra‑groupe

Multinationales

1–4 ans

Oui

2 ans dans l’entreprise + mission locale

Conseils pour choisir le bon visa pour l’Australie

Le système australien est dense, avec des critères précis à anticiper.

  • Clarifiez vos objectifs (études, travail, voyage, projet de vie).

  • Vérifiez les conditions d’éligibilité sur le site officiel du gouvernement.

  • Si besoin, faites-vous accompagner par un agent de migration certifié ou un avocat spécialisé.

> A lire : Programme Vacances-Travail (PVT) en Australie

FAQ – Visas pour l’Australie

Peut-on travailler avec un visa étudiant en Australie ?

Oui, jusqu’à 48 h toutes les deux semaines pendant les périodes de cours. En vacances, vous pouvez travailler à temps plein.

Quelles sont les conditions pour le visa PVT en Australie ?

Avoir entre 18 et 35 ans (selon nationalité), être ressortissant d’un pays partenaire, avoir au moins 5 000 AUD d’économies et une assurance. Certains métiers doivent être exercés pour obtenir un 2ᵉ ou 3ᵉ visa.

Quel est le visa le plus facile à obtenir pour vivre en Australie ?

Le PVT est le plus simple pour les jeunes. Pour une résidence plus longue ou une résidence permanente, les visas d’études ou Skilled Visas sont les plus accessibles.

Comment rester plus de 90 jours en Australie ?

Il faut demander un visa touristique plus long, un visa étudiant, un PVT, ou un visa de travail. Le eVisitor est limité à 3 mois.