Le Mexique attire de plus en plus d’expatriés et professionnels internationaux grâce à sa position stratégique, ses accords économiques avec les États-Unis et le Canada, son marché dynamique et ses opportunités dans les secteurs de l’énergie, du tourisme, de l’éducation et des technologies. Vivre et travailler dans une ville comme Mexico, Monterrey ou Querétaro, c’est bénéficier d’un cadre multiculturel, d’un coût de la vie raisonnable et d’un accès rapide à de nombreux marchés.
Mais attention : travailler légalement au Mexique nécessite un visa de travail valide. Sans ce document, il est impossible de signer un contrat de travail local, de bénéficier d’une couverture sociale, de louer un logement ou même de souscrire une assurance santé. En cas de contrôle, le travail sans visa peut entraîner une expulsion immédiate ou une interdiction d’entrée sur le territoire.
Choisir un visa adapté permet aussi de faire venir sa famille, de sécuriser ses droits et de préparer une éventuelle demande de résidence permanente.
Le visa de travail mexicain s’adresse aux étrangers qui ont reçu une offre d’emploi dans le pays. Il est également accessible à certains indépendants et travailleurs détachés dans le cadre de projets internationaux.
Nationalités autorisées : les ressortissants de l’Union européenne, du Canada, des États-Unis et de nombreux autres pays peuvent demander ce visa, sous réserve d’une procédure complète.
Conditions générales : une offre de travail validée par un employeur mexicain enregistré auprès de l’INM (Instituto Nacional de Migración), un passeport en cours de validité, des qualifications ou une expérience justifiant le poste, une assurance santé couvrant le séjour, voire une mutuelle internationale recommandée pour les premières semaines.
Rôle de l’employeur (sponsorisation) : c’est l’entreprise qui initie la demande auprès de l’INM. Une fois la demande approuvée, le salarié peut récupérer son visa au consulat du Mexique de son pays.
Le Mexique propose plusieurs catégories de visa de travail selon le profil du demandeur et la durée prévue du séjour.
Les profils qualifiés sont très recherchés, en particulier dans les domaines techniques.
Secteurs concernés : IT, ingénierie, finance, construction, énergie.
Durée : 1 à 4 ans selon le contrat.
Niveau d’études requis : diplôme supérieur ou expertise avérée.
Assurance santé : exigée, soit via l’employeur, soit sous forme de mutuelle internationale privée.
Ce visa concerne les personnes enseignant dans des universités, lycées internationaux ou écoles spécialisées.
Pour enseigner en école ou université : l’établissement doit être accrédité par l’État mexicain.
Contrat avec établissement reconnu : obligatoire pour obtenir l’autorisation migratoire.
Une couverture santé privée est souvent requise au début du séjour.
Certains métiers manuels ou semi-qualifiés font l’objet de besoins spécifiques, notamment dans les régions industrielles.
Métiers en tension : bâtiment, maintenance, hôtellerie, restauration, agriculture.
Procédure simplifiée dans certains cas : en particulier pour les postes saisonniers ou sous quotas.
L’employeur doit assurer le salarié, ou celui-ci doit justifier d’une assurance santé individuelle.
Les multinationales disposant d’une filiale au Mexique peuvent y détacher temporairement leurs employés.
Employé détaché dans une filiale locale : mission temporaire sans modification du contrat initial.
Conditions particulières de mission : lettre de détachement, validation du poste par l’INM.
L’entreprise fournit généralement une assurance santé internationale couvrant la durée du séjour.
Le Mexique délivre aussi des visas à d’autres profils professionnels :
Journalistes, artistes, chercheurs, membres d’ONG, personnel religieux, etc.
Il faut une lettre d’invitation ou de contrat, et souscrire une assurance santé dès l’entrée sur le territoire.
Le processus est relativement structuré et nécessite coordination avec l’employeur et le consulat.
Étapes : L’entreprise introduit la demande auprès de l’INM, L’INM délivre une autorisation officielle (NUT), Le candidat prend rendez-vous au consulat mexicain de son pays, Il obtient un visa temporaire (30 jours) pour entrer, Une fois au Mexique, il convertit ce visa en carte de résident temporaire.
Documents à fournir : passeport, contrat, diplômes, lettre d’acceptation, photos, preuve d’assurance santé.
Délais de traitement : entre 4 et 8 semaines, selon la réactivité de l’INM et du consulat.
Le visa de travail offre une base stable pour une installation temporaire ou durable au Mexique.
Durée initiale : de 1 à 4 ans selon le type de contrat.
Renouvellement : possible sans retour au pays, à condition de rester dans le même poste ou secteur.
Possibilité de faire venir son conjoint/enfants : oui, via un visa familial. Le lien doit être prouvé, et chaque membre doit disposer d’une mutuelle ou assurance santé.
Restrictions : il est difficile de changer d’employeur sans recommencer toute la procédure.
Le budget pour un visa de travail comprend à la fois les frais administratifs et les charges annexes.
Frais de dossier : entre 3 000 et 7 000 pesos MXN (150 à 350 € environ).
Traductions / apostilles / certifications : prévoir entre 50 et 200 €.
Assistance éventuelle : certaines entreprises prennent en charge un cabinet spécialisé.
Assurance santé / mutuelle : de 300 à 700 € par an, selon l’âge et la couverture choisie.
Le visa de travail mexicain permet une intégration rapide, mais impose une certaine stabilité.
Avantages : droit de travailler légalement, accès à la résidence temporaire, possibilité de regroupement familial, souscription à une assurance santé au Mexique ou privée.
Contraintes : changement d’employeur complexe, renouvellement conditionné au contrat, démarches administratives parfois longues.
Tableau récapitulatif des principaux visas de travail pour le Mexique
Type de visa | Secteurs concernés | Durée | Renouvelable | Conditions principales |
---|---|---|---|---|
Spécialiste / Ingénieur | IT, ingénierie, énergie | 1–4 ans | Oui | Diplôme + sponsor + assurance santé |
Enseignant | Éducation | 1–3 ans | Oui | Contrat + établissement reconnu + couverture santé |
Qualifié spécifique | Hôtellerie, agriculture, BTP | 1–2 ans | Oui/Non | Contrat + assurance santé |
Intra‑groupe | Multinationales | 6–12 mois | Non | Lettre de mission + couverture internationale |
Non. Toute activité professionnelle rémunérée nécessite un visa spécifique. Le travail illégal est sévèrement puni.
Il n’existe pas de seuil unique, mais les autorités exigent souvent que le salaire soit supérieur à 10 000 pesos MXN/mois (~500 €), selon le secteur et le poste.
Oui, mais cela nécessite de recommencer la procédure avec le nouvel employeur (nouvelle demande INM).
Oui, après 4 ans de résidence temporaire sans interruption, il est possible de demander la résidence permanente, sous réserve de stabilité et d’assurance santé continue.
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